Aller directement au contenu

La longue route du Mouvement Desjardins

Douze ans. C’est le temps qu’il aura fallu pour que l’équité salariale soit réalisée chez le plus gros employeur privé du Québec, …

Date de publication :

Auteur路e :

Douze ans. C’est le temps qu’il aura fallu pour que l’équité salariale soit réalisée chez le plus gros employeur privé du Québec, où plus de 85 % des employés sont des femmes. Une première entente est survenue en pour les caisses syndiquées, et une seconde en pour les institutions sans syndicat. Coût du règlement : 85 millions de dollars. Quelque 35 000 employées vont en bénéficier. Pour certaines, le paiement rétroactif à se chiffre à près de 5 000 $, et l’augmentation de leur salaire tourne autour de 2,5 %. « On est contents que le dossier soit réglé », affirme Yvan Paré, directeur du soutien organisationnel et de l’équité salariale chez Desjardins. Selon lui, la complexité de la Loi a ralenti le processus.

Desjardins en est maintenant à régler la question du paiement : l’argent doit être versé d’ la fin . « On travaille comme des fous pour y parvenir », rapporte M. Paré. « Au début, les gens n’y croyaient pas », dit Serge Cadieux, directeur général du SEPB-Québec, un des syndicats impliqués dans les négociations. Il ne mâche pas ses mots lorsqu’il évoque le long chemin pour parvenir à l’équité salariale.

Desjardins, selon lui, a été de mauvaise foi : le syndicat a déposé des centaines de plaintes contre l’employeur à la Commission de l’équité salariale. Le dossier n’est pas complètement bouclé que Desjardins doit déjà songer au maintien de cette équité. « Je ne m’attends pas à ce que ce soit facile », lâche M. Cadieux.