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Déséquilibre municipal

Encore en 2009, la politique reste un bastion masculin. Et c’est en politique municipale que l’écart est le plus visible.

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Des élues à la rescousse

Encore en 2009, la politique reste un bastion masculin. Et c’est en politique municipale que l’écart est le plus visible. Lors des élections de 2005, les Québécoises et les Québécois ont élu 13,1 % de mairesses et 26,6 % de conseillères municipales. Côté représentation féminine, on repassera.

Pourquoi les femmes sont-elles moins présentes à ce palier du pouvoir ? Qu’est-ce qui a convaincu les élues de se présenter comme mairesses ou conseillères, voire de devenir préfètes ? Quels avantages trouvent-elles à représenter leurs concitoyennes et concitoyens ? En prévision des élections municipales de novembre prochain, la Gazette des femmes a tenté de répondre à ces questions et à bien d’autres. Comment ? En les posant à des femmes qui s’y connaissent en la matière. Quatre élues qui, comme les autres conseillères et mairesses du Québec, ouvrent la voie à une plus grande représentativité féminine à l’échelle municipale. Des femmes qui, tout en faisant la différence dans notre quotidien, sont des modèles pour celles qui hésitent encore à faire le saut. De Fermont à Val-d’Or, en passant par Drummondville et Sorel-Tracy, nous vous invitons donc à faire connaissance avec Lise Pelletier, Yolette Levy, Francine Ruest-Jutras et Corina Bastiani, qui conjuguent toutes avec brio exercice du pouvoir et passion.

Et bonne nouvelle pour celles qui seraient tentées par l’aventure : le soutien et l’information ne manquent pas pour encourager les femmes à se présenter en politique et pour les appuyer dans leur démarche. Élaine Hémond et Geneviève Hamelin, du Centre de développement femmes et gouvernance, mettent à leur disposition divers outils, dont des sessions de formation à l’École Femmes et démocratie.